lundi 6 septembre 2010

La tour de Pise

Dimanche 5 Septembre ,

Nous arrivons au saint des saints de Pise: la cathédrale, sous la garde des anges
et bien sur, la trop fameuse Tour de Pise, dont la rénovation est presque terminée. La tour est sauve grâce aux travaux de reconsolidassions de sa base, bon elle est encore penchée mais ça n'a l'air de déranger personne...en plus ça permet aux nombreux touristes de prendre la même photo, faisant semblant de la retenir. Nous nous sommes abstenus.

malheureusement le dôme est encore en restauration car il n'a pas de tuiles sur une grande partie de son pourtour



La cathédrale est majestueuse dans sa robe de marbre,




Nous allons en faire la visite,



en attendant que la file d'attente diminue, nous prenons des photos de l'entrée du cimetière, voisin,



et nous avons le temps de prendre la cathédrale sous tous les angles



surprise en entrants, la gardienne a transformé Caro en patiente échappée d'un hôpital psychiatrique, on est passé près de la camisole de force, juste parce qu'elle avait les épaules un peu découvertes


En fait pendant la visite nous croisons d'autres patients en tenue verte, Caro se sent moins seule,
on a lâché les dingos dans l'église.
L'endroit est grandiose, on vous laisse le découvrir sur ces photos,













s'en suit la visite du cimetière voisin, entièrement rénové, avec succès,


sexy la statue funéraire,


Ah! ces italiens, jusque dans la mort ils pensent a la 'bella ragazza'

Sur le retour, au coin d'une rue nous croisons cette sculpture qui à l'air interrogatif, sur la façade d'une banque (mon argent est il bien placé?)


Ainsi s'achève la visite de Pise, nous allons peut être visiter Florence qui se trouve plus dans les terres, mais nous devons d'abord étudier le meilleur moyen d'y aller et le temps nécessaire. ou peut être allons nous reprendre cap au sud, vers Rome.
La suite bientôt,
Caro et Didier



















visite de Pise

Samedi 4Septembre ,
Après une croisière bucolique d'une heure sur la rivière Arno , nous voilà arrivés dans le centre ville de Pise ,
Étonnement général des italiens et des touristes de nous voir arriver tous les 2 sur un si petit bateau , il faut dire , ici il n'y a pas de trafic fluvial

les visiteurs en bateaux sont rares ,

c'est dommage car l'arrivée ici en bateau est beaucoup plus belle qu'en voiture , car on ne traverse pas la zone industrielle de Pise .
Nous avons tout loisir d'admirer les façades des 'palazzi'(palais)qui bordent la rivière .



Nous nous engouffrons dans le centre historique Nord de la ville à la recherche de la trop fameuse tour .
Nous demandons notre chemin en italien à 2 passantes , qui ne nous comprennent pas , en fait elles sont américaines .


Finalement , nous arrivons à la Piazza Cavaliéri , magnifique place entourée de monuments historiques,

dont l'École normale supérieure ,

et ici le passage sous cette maison , qui conduit vers la cathédrale et la tour .

Comme nous avons beaucoup marché dans les quartiers historiques sud et nord et surtout nous avons passé plusieurs heures à faire le blog dans un point internet , nous reviendrons demain visiter la cathédrale , la tour etc...
La bise à tous
Caro & Didier








En route pour Pise

Vendredi 3 Septembre,

Le départ de la croisière pour Pise avait bien commencé mais au bout de 35 miles en vue de Livourne, le vent de Nord s'est levé et a très vite augmenté en puissance pour atteindre les 25 à 30 noeuds, levant une mer courte et dure avec des vagues croisées, nous obligeant à nous réfugier dans la Marina Di Medici, dans la baie de Castiglioncello, dommage il ne reste que 18 miles jusqu'à Pise.
Le vent s'étend calmé, nous repartons dès le lendemain, sur un seul bord de petit largue avec 8 noeuds de vent.
Nous voila dans l'entrée de la rivière Arno. Ces petites cabanes, dans l'embouchure de la rivière, sont équipées de carrelets ( carrelet= filet de pèche carré posé au fond et relevé par une manivelle)

C'est l'heure de pointe ( 17 heures) et il faut maintenir sa place dans la longue file de bateaux ( au moins une cinquantaine) qui se présentent tous ensembles dans l'embouchure,


Pendant que Didier manoeuvre et surveille les autres bateaux, je profite du paysage champêtre et prends ces photos.



C'est surprenant de passer aussi radicalement de la mer à la campagne, des chevaux et des bateaux de canaux, ça me rappelle le début du voyage.



Nous nous enfonçons le plus loin possible dans la rivière et nous arrêtons sur ce ponton, à couple de ce petit voilier, car devant nous un pont nous empêche de poursuivre.


Nous ne trouvons personne dans la petite maison en bois à qui appartient le ponton, mais demandons l'autorisation au voisin, qui nous dit que l'on peut rester et que c'est une résidence secondaire, inoccupée pour le moment, je précise que cette conversation c'est faite en Italien, on est encore très nuls, mais on arrive a se faire comprendre et on apprend.



Tout le monde pèche ici, Didier essaye, mais il n'attrapera que des boutons de moustiques (et 1/2 bierre)!


Nous allons passer notre première nuit ici, au calme. Pas de bruit de vagues cette nuit, pas de roulis non plus. Demain nous prendrons l'annexe pour parcourir les 2.5 miles qui nous séparent de Pise.
La bise à tous,
Caro et Didier







dimanche 5 septembre 2010

de Portoferraio à Pise

Jeudi 2 septembre,
Réveil à 6h30 : petit déjeuner et préparatifs de départ car la route est longue, mais il faudra attendre l'ouverture de la capitainerie, à 8 heures, pour rendre la clé électronique et récupérer la caution On en profite pour faire les dernières photos de Portoferraio


la sortie du port,



Une belle journée s'annonce pas de vent (malheureusement) mais une mer d'huile, nous pensons être dans la rivière Arno, qui relie Pise à la mer, ce soir ( distance 54 miles)

A bientôt pour la suite,
La bise à tous,
Caro et Didier


de Porto Azzuro à Portoferraio

Mercredi, 1er septembre

Lever du jour à Porto Azzuro (preuve que l'on s'est levé tôt, enfin surtout Didier...)
Après une nuit très courte, à notre arrivée, nous avions trouvé en plongeant un corps mort (fait de 3 blocs de béton reliés par une chaîne et un bout), ou nous avions passé 2 amarres mais hier soir, vers minuit, Didier s'est aperçu que nous avions dérivé, car nous n'étions plus qu'à 20 mètres des bateaux derrière nous! Le bout (cordage) qui reliait les corps morts avait cédé ( à cause des rafales de vent). Branle bas de combat à bord: manoeuvres au moteur, enfilage de combinaison de plongée+ bouteille et lampe étanche, pour retrouver les corps morts et y passer une manilles mais sur la chaîne en acier cette fois
Départ de notre mouillage, au fond de la baie de Porto Azzuro, non loin du port,

Destination Portoferraio, port principal de l'île d'Elbe, qui se trouve sur la cote Nord et qui est aussi un terminal de ferries (1 ferry toutes les heures!)


Pour une fois nous nous sommes arrêtés au port, payant, un peu à l'écart du terminal des ferries, car les mouillages dans la baie sont très inconfortables en raison de l'intense trafic et des remous importants.

courageux comme toujours, nous avons pris le petit train touristique (tour de 30 minutes) pour visiter la ville et la citadelle, le seul arrêt possible a été Capo Blanco (ci dessus sur la photo), il n'y a pas grand chose à voir, surtout des hôtels et résidences de vacances...
Pas d'arrêts en ville ou dans la citadelle, il a fallu tout refaire à pieds! Voici donc les photos prises à la sueur de nos fronts...



En plus il faisait très chaud, au moins 30 degrés...



et en plus ça grimpe...


voici la façade de la mairie



Il y a beaucoup d'escaliers comme celui là, nous ne les avons pas tous gravi, il faut s'économiser un peu.



Nous redescendons doucement vers le port,


en passons devant l'église,



et par cette porte fortifiée qui marque le passage entre la vieille ville et le port


Nous flânons sur le port,

qui finalement est plus joli que la vieille ville, soit exactement le contraire de ce qui est dit dans le guide nautique (guide Imray)!


le soir venu, tout le front de port devient piéton et très animé les restaurants et gélatérias se remplissent, c'est le rendez-vous de toute la ville et de toute l'île, aussi bien italiens que touristes.

Nous sommes bien placés face aux ruines de l'ancien fort et à 50 mètres de la gélatéria.
Demain nous mettons cap sur le continent italien. Nous partirons tôt, car il y a 53 miles pour aller jusqu'à Pise et le vent nous est favorable.
La bise à tous,
Caro et Didier