lundi 6 septembre 2010

En route pour Pise

Vendredi 3 Septembre,

Le départ de la croisière pour Pise avait bien commencé mais au bout de 35 miles en vue de Livourne, le vent de Nord s'est levé et a très vite augmenté en puissance pour atteindre les 25 à 30 noeuds, levant une mer courte et dure avec des vagues croisées, nous obligeant à nous réfugier dans la Marina Di Medici, dans la baie de Castiglioncello, dommage il ne reste que 18 miles jusqu'à Pise.
Le vent s'étend calmé, nous repartons dès le lendemain, sur un seul bord de petit largue avec 8 noeuds de vent.
Nous voila dans l'entrée de la rivière Arno. Ces petites cabanes, dans l'embouchure de la rivière, sont équipées de carrelets ( carrelet= filet de pèche carré posé au fond et relevé par une manivelle)

C'est l'heure de pointe ( 17 heures) et il faut maintenir sa place dans la longue file de bateaux ( au moins une cinquantaine) qui se présentent tous ensembles dans l'embouchure,


Pendant que Didier manoeuvre et surveille les autres bateaux, je profite du paysage champêtre et prends ces photos.



C'est surprenant de passer aussi radicalement de la mer à la campagne, des chevaux et des bateaux de canaux, ça me rappelle le début du voyage.



Nous nous enfonçons le plus loin possible dans la rivière et nous arrêtons sur ce ponton, à couple de ce petit voilier, car devant nous un pont nous empêche de poursuivre.


Nous ne trouvons personne dans la petite maison en bois à qui appartient le ponton, mais demandons l'autorisation au voisin, qui nous dit que l'on peut rester et que c'est une résidence secondaire, inoccupée pour le moment, je précise que cette conversation c'est faite en Italien, on est encore très nuls, mais on arrive a se faire comprendre et on apprend.



Tout le monde pèche ici, Didier essaye, mais il n'attrapera que des boutons de moustiques (et 1/2 bierre)!


Nous allons passer notre première nuit ici, au calme. Pas de bruit de vagues cette nuit, pas de roulis non plus. Demain nous prendrons l'annexe pour parcourir les 2.5 miles qui nous séparent de Pise.
La bise à tous,
Caro et Didier







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