samedi 31 juillet 2010

De scoglio Blanco à Campomoro

Mecredi 28 juillet ,
Après une très grande navigation de 3 miles , nous voilà arrivés à Camomoro : petit village de pêcheurs , maintenant tourné vers le tourisme(à petite échelle) En arrivant par bateau , cette petite anse est cachée par une presqu'île dominée d'une tour génoise et on ne peut rentrer dans cette petite baie , qu' en contournant assez largement un important récif .

Le village de Campomoro est séparé en deux par une belle et grande plage de sable blanc,



d'un côté quelques hôtels, restaurants et la petite église qui semble être le centre du village,


de l'autre côté le minuscule port de pêche et la baie ou mouillent les voiliers, abritée du vent par la colline.


à notre arrivée nous étions peu nombreux (une vingtaine) mais au fil des heures et sans doute en raison du coup de vent annoncé,





nous nous sommes retrouvés une centaine de bateaux, pour un si grand nombre l'espace est tout de même exigu, de plus il y a peu de sable au fond (12 mètres de profondeur) mais des herbiers de possidonie ou l'ancre accroche mal,

Didier a inauguré la bouteille de plongée (5 litres), pour vérifier notre ancrage car d'autres bateaux voisins ont dérapé. L'eau était si limpide que Caro a également voulu essayer, première expérience en plongée bouteille, il a fallu lui reprendre de force le matériel , ivresse des profondeurs ou peut être trop d'oxygène! En tout cas elle était emballée et peut être allons nous acheter une autre bouteille plus grosse


la nuit sera un peu agitée car le vent s'est levé vers 3h30 du matin et nous avions une houle de travers qui provoquait un clapotis dans le propulseur d'étrave (moteur à hélices à l'avant du bateau ou se trouve notre cabine) et donc un bruit assez important "clonc, clonc" toute la nuit...
Nous allons tout de même rester une nuit de plus car malgré une accalmie durant la journée, un nouveau coup de vent est annoncé pour le milieu de l'après midi et jusqu'au lendemain matin.
A bientôt,
La bise à tous,
Caro et Didier



Visite du village de Campomoro

Jeudi 29 juillet ,

Comme notre nuit a été agitée, Caro en a profité pour prendre en photo le lever du soleil,
le spectacle était beau et a fait oublié les engueulades et les noms d'oiseaux que s'envoyaient à la figure des voisins dont les ancres dérapaient. Les gens du sud sont très poétiques, chaude ambiance!!
Après 2 petits bains histoire de se réveiller ( eau un peu froide, à peine 19 à 20 °c), petit tour en annexe, pour visiter plus en détails le village,


avec sa toute petite église (sans doute peu d'habitants en hiver),



nous avons rencontré les ânes locaux, on pourrait croire à une séance de stretching et bien non, maintenant on sait que pour uriner l'âne corse fait un effort qui va des pattes jusqu'aux oreilles lui donnant une drôle d'allure, ça ne se voit pas sur la photo mais il avait également une tête très "inspirée".



retour au petit port de pêcheurs ou nous avons pris maintenant nos habitudes chez un marchand de glaces...

puis retour au bateau,


en passant devant la tour génoise de Campomoro,


à peine arrivés chez nous, nous croisons un voisin (de Bolène au sud de Lyon) en annexe, nous le saluons, il fait demi tour et nous demande si nous voulons du thon frais qu'il a pêché dans la nuit pendant sa traversée continent/Corse. Évidemment nous acceptons l'offre et nous nous rendons sur son bateau avec une bouteille de vin.
Il a pris 2 thons (10 et 15 kilos) et ils ne sont que 2 à bord, ils en distribuent donc à leurs chanceux voisins!


ils ont l'air d'apprécier notre troc et nous donnent même 2 filets en plus de la darne qui fait déjà au moins 1.5 kilo, ils nous donnent même des conseils culinaires et de pêche. Nous en mangeons cru, en marinade, grillé au barbecue, un vrai régal et de première fraîcheur. Merci encore à eux, nous leurs souhaitons une bonne navigation et une bonne pêche.
Nous allons manger du thon pendant 3 jours! il y a pire comme régime!
Demain si le vent est maniable, nous ferons route sur Ajaccio ou vers l'anse de Cacao si le temps se gâte.
La bise à tous,
Caro et Didier